Posts

Campagne de parrainage des prisonniers politiques au Maroc

Image
Parrainer un(e) détenu(e) politique, c’est l’aider à retrouver sa liberté Samedi 17 novembre 2012 : Lancement de la campagne de parrainage des prisonniers politiques et syndicaux au Maroc « Dans le combat pour un Maroc démocratique et équitable, les détenus politiques, hommes et femmes, sont en première ligne. Ils subissent de plein fouet la répression, l’injustice, les mille et une techniques utilisées pour briser leur volonté de lutte. Leurs familles, plongées dans l’angoisse, sont prises en otages par le régime. La prison est le lieu de toutes les souffrances, mais c’est aussi l’enclume sur laquelle se forge le Maroc de demain. Parrainer un ou une prisonnière politique représente un geste de solidarité élémentaire auquel nul ne doit se dérober. C’est briser la solitude que peut ressentir celui ou celle qu’on parraine. C’est réconforter les familles. C’est aussi et surtout démontrer au pouvoir que ses victimes ne sont pas à sa merci, ignorées du monde extérieu

Maroc : une lutte antiterroriste à la six-quatre-deux

Image
« Des organisations terroristes tentent de déstabiliser le Maroc et de prendre pour cible des responsables politiques et des ministres. Quel est le degré de fiabilité de ces informations et comment votre département compte-t-il affronter ces menaces ?» C’est en ces termes que le député Driss Ettamri du Parti de la justice et du développement (PJD) a interpellé le ministre marocain de l’intérieur lors la séance des questions orales qui s’est tenue au Parlement devant les élus de la nation le 15 juillet dernier. Le même son de cloche est repris par les députés d’autres partis politiques, de la majorité comme de l’opposition pour évoquer le nombre inquiétant de marocains qui rejoignent les groupes jihadistes combattants en Irak et en Syrie. La députée Naima Ferrah, du Rassemblement national des indépendants (RNI) a désigné l’organisation de l’Etat islamique (EI) comme la principale source de menace tandis qu’Ahmed Touhami du Parti authenticité et modernité (PAM) pense que la « jal

Torture, 2 ans de prison...pour avoir fréquenté des Marocaines ?

Image
Partis au Maroc pour passer des vacances trois Français se retrouvent en prison à Tanger après avoir été torturés. Leur crime : avoir fréquenté des Marocaines ? Vers la fin 2013, Abdel-Aziz Redaouia, franco-algérien et 3 de ses amis : un Franco-Tunisien, un Franco-Marocain et un Marocain sont allés passer des vacances au Maroc. Abdel-Aziz qui est tombé amoureux d’une jeune Marocaine a loué un appartement à Tanger pour pouvoir y rester quelque temps avec elle. Yassine, son ami franco-tunisien a aussi fréquenté quelque temps une jeune marocaine, mais il a vite compris qu’elle était surtout intéressée par ce que les touristes peuvent apporter : argent ... aller en France ... Pas d’accord il l’a quittée, et c’est à partir de ce moment que les ennuis ont commencé. Le 5/12/2013 les 4 amis, dont 3 de nationalité française, étaient assis tranquillement dans un billard à Tanger lorsqu’ils ont été brutalement arrêtés par des membres de la DST pour “détention d’armes

Escaping Moroccan Occupation: The Sahara's Forgotten War (Part 1)

Image
If you ask the linguist and philosopher Noam Chomsky, the Arab Spring did not begin in Tunisia in 2011, but with the October 2010 protests in the town of Gdeim Izik, in Western Sahara's occupied territories. The former Spanish colony has been illegally occupied by Morocco since 1975. Its territory is divided in two by a 1,677-mile long sand wall and surrounded by some 7 million land mines.  The native Sahrawis, led by their independence movement the Polisario, are recognized by the International Court of Justice as the rightful owners of the land. However, Morocco hijacked Western Sahara's decolonisation process from Spain in 1975, marching some 300,000 settlers into the territory. This triggered a 16-year war between Morocco and the Polisario, which forced more than 100,000 Sahrawis into exile across the border in Algeria. Technically, Western Sahara is still Spanish and remains Africa's last colony. Whether adrift in refugee camps and dependent on aid, or languishing un

The Sahara's Forgotten War

Image
July 14, 2014 | 11:12 pm If you ask the linguist and philosopher Noam Chomsky, the Arab Spring did not begin in Tunisia in 2011, but with the October 2010 protests in the town of Gdeim Izik, in Western Sahara's occupied territories. The former Spanish colony has been illegally occupied by Morocco since 1975. Its territory is divided in two by a 1,677-mile long sand wall and surrounded by some 7 million land mines.  <iframe width="560" height="315" src="//www.youtube.com/embed/_Y8w-ACs7Bw" frameborder="0" allowfullscreen></iframe> The native Sahrawis, led by their independence movement the Polisario, are recognized by the International Court of Justice as the rightful owners of the land. However, Morocco hijacked Western Sahara's decolonisation process from Spain in 1975, marching some 300,000 settlers into the territory. This triggered a 16-year war between Morocco and the Polisario, which forced more than 10

Between Alternance and the Makhzen: At-Tawhid wa Al-Islah's Entry into Moroccan Politics

Image
MICHAEL J. WILLIS In 1997 members of the Islamist association At-Tawhid wa Al-Islah were elected to the national parliament in Morocco as members of an existing political party, the MPDC, which they joined after failing to obtain official permission to form their own political party. Once elected to parliament, the Islamist deputies adopted a policy of 'critical support' towards the new government of alternance led by parties from the long- standing opposition in Morocco. This policy meant that it remained generally supportive of the government but left it free to criticise it on particular issues. At- Tawhid's agenda commits it to democracy and non-violence, as well as efforts to improve conditions for Morocco's poor and to preserve Morocco's religious identity. It has had to balance strategic relations between the new government, more radical Islamist groups operating outside the political system and, most importantly of all, the Moroccan state - or M